On a tous des amis un peu boulets que l’on n’a pas forcément envie de voir tout le temps voire même que l’on zappe régulièrement. L’anxiété est de ceux-là dans notre paysage émotionnel !

On ne l’a pas invité donc on la subit. 

Nous serions prompt à nous poser cette question : « Comment la larguer ? Comment nous en séparer ? ». 

Les autres bien sûr pas vous !

Je ne doute pas que vous ayez la fibre philosophique, qui plus est vous êtes particulièrement enclin à la bienveillance. 

Du coup plutôt que de lui dire de dégager vous vous demander : « Comment vivre avec ? Comment finalement l’accueillir ? Comment être en paix avec l’anxiété ? » Et vous avez, contrairement au reste du monde, entièrement raison. 

Cet article est là pour vous aider à vous rapprocher de cette possible cohabitation !

On l’avait presque oublié celle-là !

Ce mot est devenu banal dans la langue courante, alors comment faire pour savoir ce que l’on ressent ? A-t-on peur ? Est-on anxieux ? Angoissé ou même paniqué ? Quelles sont les différences ? Et où se situer dans tout ce bazar ?

Tout d’abord mettons nous d’accord, la vie nous expose à bon nombre de stimulis simili et plus la société avance au gré des époques et plus ce bombardement est intense et quasi ininterrompu. 

Où vous situez-vous sur l’angoissomètre (et oui j’invente des mots, ne le cherchez pas dans le dico !) 

Bon maintenant qu’elle est là : ANXIETE BONJOUR !

Quand nous étions enfant, lorsque nous avions peur nous fermions les yeux comme si cela pouvait la faire disparaitre. Mais bien évidemment, ce qui se passait était tout le contraire. Plus nous fermions les yeux plus nous ressentions la peur et donc nous fermions les yeux un peu plus fort. 

Toute la magie de ce spectacle se situait dans ce cercle vicieux parfait, cette belle stratégie pour faire augmenter l’indésirable !

Alors à quoi bon en tant qu’adulte continuer, sauf par pur masochisme, ce stratagème de lâcheté qui n’a d’autre résultat que l’augmentation de notre anxiété.

Il n’y a pas plus beau courage que celui de l’acceptation ! Accepter de ressentir, de vivre ce que l’on a à vivre sans le fuir. Se positionner face à soi, face à ce que l’on ressent.

Et je vous le donne dans le mille, le résultat contre intuitif de ce nouveau positionnement qu’est l’acceptation est la diminution de l’intensité du ressenti.

ATTENTION : Quand je parle d’accepter, il ne s’agit pas de subir. Pour que cela soit clair, subir est de l’ordre de la fatalité, de la résignation alors qu’accepter est la première étape pour agir, changer, transcender la situation !

Vous allez me dire oui d’accord mais comment faire ? Comment accepter l’omniprésente d’une anxiété asphyxiante ?

L’acceptation est avant tout un choix ! Un nouveau positionnement intérieur. C’est un véritable oui que l’on se dit à soi-même, une véritable preuve de confiance en ses propres capacités quasi illimitées ! Oui j’accepte de ressentir ce que je dois ressentir dans l’instant, j’accepte de vivre ce que j’ai à vivre !

Et si nous avions oublié d’arrêter d’être masochiste !

La preuve de sa propre confiance en soi par l’acceptation nous rend responsable de son anxiété !

ATTENTION : Je vous arrête tout de suite, responsable certes mais non coupable. La culpabilité est le résultat d’un auto-jugement sur un comportement que nous avons eu alors que la responsabilité est la capacité que nous avons d’avoir une influence sur la situation. 

C’est le moment pour nous de discerner d’où vient l’anxiété. De l’extérieur ? De nous même ? Ou bien un doux mélange des deux ?

L’anxiété est la sensation, irréaliste, d’incapacité à gérer ce qui se passe dans notre vie. Mais cette sensation nous est propre finalement. Alors ne serions-nous pas le créateur de notre propre enfer ?

La preuve est, sortons nous de la situation et l’anxiété disparait !

C’est là où le discernement nous est utile ! Avoir conscience que nous sommes le créateur de notre anxiété nous permet la possibilité d’inverser la tendance.

Nous ne sommes pas tributaire de notre angoisse, contrairement à ce que nous voulons nous faire croire, c’est elle qui dépend de nous !


Place à l’action ! Rencard avec l’anxiété !

Un mentor m’a transmis que toute connaissance a besoin de passer par le muscle pour parfaire son intégration.

C’est alors le moment de se connecter au corps les amis !

Je vous invite à ne surtout pas me croire sur parole ! Il est capital de tester ce que je vais vous proposer pour vérifier à quel point ce que je dis est vérifiable :

  • Installez-vous dans un endroit calme et sécurisant pour vous.
  • Fermez les yeux ou bien laissez les vagabonder dans le vide.
  • Lorsque vous sentez que c’est maintenant le moment, repensez à la dernière fois où vous étiez confronté à l’angoisse.
  • Quand vous commencez à ressentir les premiers effets de l’angoisse, concentrez- vous sur les sensations que votre respiration (inspiration/expiration) accentuée pour l’exercice a comme effet apaisant sur votre corps. Comme vos muscles se détendent au fur et à mesure que vous prenez conscience des bienfaits de votre respiration.
  • Stoppez l’exercice seulement et seulement lorsque vous prendrez conscience que la connexion à votre corps (respiration) vous empêche de pouvoir ressentir à votre guise les derniers effets de l’anxiété du passé.

Bon alors, pas si chiante cette anxiété !

Quand l’inquiétude devient angoisse c’est que nous sommes devenus les professionnels de notre propre empoisonnement. 

Rassurez-vous, c’est génial ! 

Cela veut juste dire que nous avons une possibilité d’action (augmentation ou diminution) sur l’angoisse que nous ressentons.

Le tout est d’expérimenter la vie par les sensations du corps pour se rendre compte après coup que l’angoisse est déjà du passée.

Comme tout, le secret c’est de le vivre le plus souvent possible. 

Autrement dit, entraînez-vous ! Néanmoins, ne commencez pas non plus à appréciez l’angoisse pour pouvoir jouer avec, ça serait gonflé quand même !

Divagation d’un Hypno !

Benoit 🪶

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