D’où provient notre manque de confiance en soi ? Pourquoi si peu de
personnes ont une réelle confiance en eux ?
» On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres… Il suffit de se souvenir d’allumer la lumière »
Albus Dumbledore
Un bon nombre de citations pourraient retenir notre attention dans cette saga. Notamment celles du grand Albus Dumbledore, archétype du grand sage émérite. Mais c’est celle-là, qui traduit le mieux, avec justesse et malice, ma pensée.
Notre réalité traduit nos croyances
En effet, nos croyances déterminent la focalisation de notre attention. En effet, nos croyances déterminent la focalisation de notre attention.
Après l’achat d’un objet (voiture, vêtement,…), n’avez-vous jamais réalisé qu’en fait beaucoup de personnes l’ont acheter en même temps que vous ? Cette conspiration est-elle réalité ?
Il se pourrait qu’éventuellement, par le fruit du hasard, ce phénomène soit tout simplement un nouvel ajustement de votre attention ! Car il est vrai, vous êtes un influencer tellement en vogue que la population mondiale s’ajuste à vos faits et gestes, mais quand même !
Nos croyances conditionnent notre potentiel, notre confiance en nos possibilités. Ce potentiel positif ou négatif conditionne quant à lui le nombre d’action que l’on est prêt à mettre en place afin d’atteindre le résultat escompté. Et un nombre d’action massive est nécessaire pour atteindre n’importe quel résultat.
J’ai eu la joie d’assister au moment où ma fille a réussi à faire du vélo sans roulettes. Il suffit d’un quart de seconde pour réaliser cette action, mais quel quart de seconde ! On pouvait lire des pétillements de joie et de fierté dans ses yeux, et dans ceux de son entourage.
Que vous ayez vous même assisté à cela ou que vous imaginiez seulement la scène, vous savez que ce moment est le fruit de nombreux apprentissages complexes et d’un nombre incalculable de tentatives.
Et c’est parce que ma fille croyait en elle qu’elle a été capable d’atteindre cet objectif !
Mais alors, me direz vous, si nos croyances sont négatives (« je suis nul ! », « je n’y arriverais jamais ! », pour ne citer que ces exemples) sommes-nous contraints à l’échec ?
Bien sûr que non ! La plasticité de notre cerveau permet de le reprogrammer et ainsi modifier l’apprentissage de ses croyances.
Les 2 clés du renforcement de la confiance en soi
Pour en revenir à la saga Harry Potter, la description du personnage principal dans le premier volet nous montre un jeune garçon excessivement mal dans sa peau.
Ici J.K. Rowling ne pouvait pas faire pire comme archétype de maltraitance morale et physique d’un enfant. Ce qui nous permet de planter le décor de sa mauvaise confiance en lui. Harry a appris, et je souligne ici l’apprentissage car tout est question d’apprentissage, une mésestime de lui-même.
Cependant, plus nous voyons le jeune Harry évoluer au cours des livres et plus se développe en lui une confiance pour finir dans une gloire et une reconnaissance de tous, même de ces détracteurs. Mais pour que cela arrive deux clés ont été indispensables !
Un environnement (les ami(e)s, les mentors)
La toute première étape de Harry pour sortir de cette situation difficile a été la main tendue de son premier véritable ami, Hagrid. Ce dernier lui offre le choix décisif de sortir de la cabane et de rencontrer son destin ou bien de rester avec son oncle et sa tante.
Le choix à été très vite fait ! Ce choix lui à d’ailleurs permis de rencontrer très rapidement deux autres de ses futurs très proches amis.
Donc la première composante de l’environnement est notre entourage amical ou même amoureux. La question est de savoir quel type d’ami(e)s voulons nous avoir ? Et ceux déjà présents, nous permettent-ils, tout comme Hagrid, de grandir, d’évoluer, de nous faire avancer vers notre véritable
bonheur ?
La deuxième étape indispensable sont les mentors. Et bien entendu Harry a eu la chance de pouvoir s’inspirer de l’auteur de la citation précédemment évoquée. Dumbledore n’est-il pas le plus grand sorcier de tous les temps ?
L’importance du mentor, et J.K. Rowling l’a magnifiquement illustré dans ce chef d’œuvre, est décisive. Mais elle a aussi mis en évidence que ce n’est pas directement la personne ciblée qui nous influence, mais l’imagination mentale que l’on en a. Ainsi donc, les mentors peuvent être vivants,
morts, réels ou fictifs.
L’important est qu’il soit inspirant, que cela vous prenne aux tripes comme on dit !
« Qu’est ce que, Dumbledore/Yoda/Mère Thérésa, … (quelque soit votre mentor) ferait ? Penserais ? Me dirais pour m’encourager ? » est un exercice extrêmement puissant ! Je vous invite à ne surtout pas me croire sur parole. Testez, jouez avec vos croyances et vous même !
Le sens
Harry a redonné du sens à son existence en deux étapes.
Tout d’abord, il lui fallait comprendre et redonner du sens à son passé.
Pour quelle raison avait-il été « abandonné » par ses parents ? Pourquoi était-il coupé de tout ? Pourquoi se sentait-il aussi différent de son entourage proche ?
Redonner du sens est primordial, tant pour les épreuves passées que présentes !
Pour cela j’invite souvent la personne que j’accompagne à se poser cette question, indépendamment de l’épreuve: Qu’est ce que j’en ai gagné ? Qu’ai-je appris ou bien développé pour m’en sortir ?
Plus on prend l’habitude de se poser ce genre de questions et plus on peut écourter le « temps de digestion » nécessaire à toute réflexion. Ce qui aide incontestablement à dépasser ces moments de crise.
Puis très rapidement notre héros se connecte avec ses amis à un but ! Celui, souvent commun aux histoires héroïques, de faire disparaitre les forces du mal !
Quel est alors le but de votre vie ? Cette ligne conductrice de vos recherches, de vos passions, votre mission ?
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